Balades estivales en Bourbonnais…. Et ailleurs ! Cinquième étape : Amboise et Le Clos-Lucé, Le château de Chenonceau.
Le château d’Amboise.
Louis XI venait ici, dans le donjon avec son épouse Charlotte de Savoie, avant que ce château soit agrandi par son fils Charles VIII qui s’y établit avec Anne de Bretagne en 1491. Revenu de ses guerres d’Italie avec quelques artistes, l’esprit Renaissance s’installe dans l’architecture et la décoration des nouvelles constructions. Mort très jeune d’un malencontreux coup de tête dans un linteau de porte, c’est sous le règne de son meilleur ennemi, Louis XII, puis François 1er, que l’ensemble des constructions s’achèvera. Mais hélas ! il n’en reste qu’une infime partie.
La Chapelle Saint-Hubert, bâtie en 1493 sur les fondations de l’oratoire érigé par Louis XI. C’est dans cette chapelle que se trouve la sépulture de Léonard de Vinci.
Amboise et la Loire, du haut des remparts.
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Le Clos-Lucé.
Édifié en 1471 par Estienne le Loup, maître d’hostel de Louis XI, ce logis s’organise autour d’une tour octogonale entourée de deux bâtiments construits en équerre. Acquis en 1490 par Charles VIII, il deviendra pendant deux cents ans demeure royale et résidence des rois de France. Louise de Savoie, mère de François 1er et Marguerite de Navarre, s’y installera. Mais c’est Léonard de Vinci, le plus célèbre de ses « locataires », qui y passera les trois dernières années de sa vie, invité par François 1er.
La galerie, dans l’esprit des loges à l’italienne.
Reconstitution dans l’atelier de Léonard avec quelques œuvres et maquettes.
Dans le parc, certaines de ses conceptions sont construites et permettent d’en comprendre le fonctionnement.
Le château d’Amboise vu des fenêtres de la chambre de Léonard…
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Non loin de là, le château de Chenonceau mérite une visite.
Construit au XVIè siècle par Thomas Bohier et Katherine Briçonnet à l’emplacement d’un château-fort dont ils ne conservent que le donjon, qui deviendra la Tour des Marques, transformé en style Renaissance.
Diane de Poitiers le reçu en cadeau du roi Henri II. Elle y créa le grand jardin, à gauche de l’allée, et le pont sur le Cher qui lui donnera son architecture unique.
Catherine de Médicis fera bâtir la galerie à deux étages et embellira les jardins en créant celui qui se trouve à droite de l’allée.
Jardin de Diane
En 1589, à la mort de son époux Henri III, Louise de Lorraine se retire au château où elle prend le deuil en blanc. À son décès, la présence royale s’achève.
Au XVIIIè siècle, Louise Dupin, représentante du siècle des Lumières, redonne son faste au château où séjourneront Montesquieu, Voltaire, Rousseau… Elle le sauvera lors de la Révolution.
En 1864, Marguerite Pelouze, issue de la bourgeoisie industrielle, dépensera une fortune pour restaurer l’édifice dans le style de l’époque de Diane de Poitiers. Ruinée, le château sera vendu et revendu plusieurs fois jusqu’en 1913.
Simone Menier 1881-1972, de la célèbre famille des chocolats Menier. Infirmière major, administre l’hôpital installé dans les deux galeries pendant la première guerre mondiale. Plus de 2000 blessés seront soignés jusqu’en 1918. Pendant de la seconde guerre mondiale, elle fera preuve de bravoure lors de nombreux actes de résistance.
Chenonceau, le château des dames !
Sur le Cher, côté est…
… et côté ouest.
En route pour l’étape suivante : Le Mans.
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